Faire un travail d’introspection sur soi, Emilie l’a fait à son arrivée en Arkansas. Une expatriation en famille pour suivre son mari, qui l’a obligée à se recentrer sur soi après une vie de working mum à 100 à l’heure. Pour plus d’efficacité et réussir, elle a décidé de faire appel à un coach pour l’accompagner.
Merci beaucoup et très heureuse de faire partie de cette belle communauté. Je suis Emilie, j'ai 38 ans. J'ai 3 filles, Erin 10 ans, Mila 9 ans et Romy 2 ans. Nous vivons, aujourd'hui, dans le Sud des États-Unis, en Arkansas, à Little Rock, depuis Août 2019.
Avant de partir vivre aux États-Unis, j'occupais, depuis 2 ans, le poste de directrice de la petite enfance d'une ville de 60 000 habitants en Gironde.
Précédemment, j'ai occupé des postes qui allient à la fois du management d'équipe et de la coordination de projets autour des questions culturelles et d'action sociale.
Globalement, j'étais une vraie "working mama", très investie dans ma vie professionnelle. J’étais de celle à ne pas compter ses heures, avec des réunions en soirées assez régulières. Bref, je menais une vie à 100 à l'heure.
L'expatriation est arrivée quasiment en même temps que la naissance de ma troisième fille. J'ai vécu ce départ comme une réelle opportunité de me recentrer sur ma famille mais aussi sur mes aspirations professionnelles.
Bien que la dimension "travail" soit très importante pour moi, cette pause forcée a été l'opportunité d'une introspection. En effet, prise dans le tourbillon de la vie professionnelle, bien qu'elle ait été globalement épanouissante, je n'avais jamais pu prendre du recul afin d'envisager un nouveau champ des possibles.
De plus, après 12 ans de vie professionnelle intense, j'étais essentiellement dans le "faire" et j'avais vraiment envie de me remettre en situation "d'apprenante", de suivre des formations. Ainsi, ce projet d'expatriation arrivait à un excellent moment.
Toutefois, baignée par les objectifs de cette expatriation sur le plan familial (le choc culturel, le nouveau job de mon mari, la scolarité de mes deux aînées qui étaient non anglophones et un bébé à s'occuper), j'avais beaucoup de difficultés à envisager de pouvoir me concentrer sur des objectifs personnels. Et donc de prendre du temps pour moi. Comme toutes les mamans, on a vite tendance à s’oublier.
Pour préparer le départ en expatriation, j'ai eu l'opportunité de suivre une journée de formation proposée aux conjoints du travailleur expatrié, pour résumer, celui qui suit le conjoint qui s'est vu proposer le contrat d'expat.
Cette formation, organisée par Expatcommunication, a été un élément déclencheur. Il a permis de mettre en lumière l'importance de cibler des objectifs à l'échelle de la famille, mais aussi au niveau individuel dans une optique de réussite de l'expatriation.
Une vraie introspection, comme je disais ! J'ai alors pris conscience que cette réflexion professionnelle était incontournable et que l'apport d'une aide extérieure pour me mettre en mouvement dans mes réflexions professionnelles serait un vrai plus. J'ai donc décidé de faire appel à un coach professionnel pour m’accompagner dans cet approfondissement.
Ce coaching a démarré 2 mois après notre arrivée à Little Rock et a duré 5 mois. L'approche du coach, sa méthode et son regard m'ont permis d'aller beaucoup plus loin que ce que j'aurais pu faire seule.
Le coaché fait tout le travail, mais la structure du coaching permet d'avancer d'une manière différente de celle qu'on aurait emprunté seul. Cette introspection m’a appris à mieux me connaître en faisant mon bilan professionnel en termes de parcours et de compétences. Mais aussi, affirmer mes valeurs et mes motivations pour définir quelle serait ma finalité professionnelle. Ensuite, j'ai pu déterminer :
Bref, une mise en mouvement pragmatique et efficace.
J'ai encore pas mal de chemin à parcourir, la fin de mon coaching a coïncidé avec la crise pandémique ce qui a pas mal compliqué les choses. En ce moment, je me concentre sur le suivi de formations et la formalisation de mon projet professionnel, le réseau, etc.
Idéalement, j'aimerais avoir une expérience professionnelle ici aux États-Unis avant notre retour en France.
L'épanouissement professionnel est primordial selon moi. Notre job, au-delà du temps qu'on y passe, peut être une réelle source d'accomplissement. À l'inverse, se sentir inconfortable dans sa vie professionnelle peut rejaillir négativement sur toutes les autres sphères de sa vie.
Je conseillerai donc d'entamer une réflexion pour essayer de comprendre ce qui ne fonctionne pas et comment on peut y remédier. Parfois, une prise de recul permet d'identifier facilement ce qu'on peut mettre en place pour améliorer sa situation, notamment quand il s'agit du contexte de poste ou de l'environnement professionnel.
Si les difficultés sont plus profondes et structurelles, qu'on n'arrive pas à envisager de solution par exemple, un travail plus approfondi avec l'aide d'un tiers neutre peut être vraiment bénéfique. En tout cas, investir sur soi est essentiel pour se sentir alignée, je ne peux que recommander cet approfondissement accompagné.
Merci Emilie pour cette réflexion. Beaucoup de femmes expatriées ou non, peuvent se retrouver dans cette situation. Suite à un congé maternité par exemple et faire un bilan avec un coach peut vous aider à retrouver une certaine dynamique. Comprendre certaines choses qui dans le feu d’action nous semblent invisibles. Une introspection parfois nécessaire pour trouver son équilibre et se sentir alignée dans sa nouvelle vie.